dimanche 16 février 2020

ARTS RADEN fait sa rentrée : peintures, sculptures du 7 au 29 mars




Soizic THUAL


Soizic THUAL est née le 31 Janvier 1968 à Saint-Malo. Elle grandit à « La Passagère » sur les bords de Rance, un paysage à la fois terrien et maritime. Dès l’enfance elle travaille la terre. Se souvient des longues lignes parcourues par les machines agricoles qui faisaient demi-tour en haut des falaises avant de tracer un autre sillon : «L’espace à ce moment là, c’est la mer, avec ses tons gris et bleus, et toutes sortes d’écritures, de traces, laissées à marée basse quand elle se retire. » Interrogeant cette écriture, autant que la couleur et la matière, sa peinture est une quête assidue tout autant qu’un acquiescement au hasard et à la rencontre. Son cheminement est ponctué par quelques séjours où elle découvre les variations de l’eau et de la lumière : Angers en 1989, puis Cully en Suisse, et Lausanne de 1989 à 1992. En 1996, elle soutient une Maîtrise de Lettres-Modernes à l’université RENNES 2, puis entre aux ateliers des Beaux-Arts de Paris en 2000, où elle poursuit librement ses recherches jusqu’en 2005 avant d’installer son atelier dans la campagne de Combourg. 

La peinture de Soizic Thual emploie des moyens d’expression minimalistes.
Elle interroge la notion de presque-rien, éprouve les possibilités de figures simples : traits, griffures, signes graphiques, éléments géométriques…
La palette est restreinte : en dehors des couleurs terre, il y a essentiellement des bleus et des gris déclinés en touches épaisses ou laissant affleurer la trame de la toile. Les couleurs viennent d’un fond très lointain , des impressions d’une enfance passée au bord de l’estuaire de la Rance.


« J’aime le travail de peintres tels que Geneviève Asse, Cy Twombly, Robert Ryman et Pierre Soulages. »



                                                             site Soizic THUAL




Yves BERANGER

Yves Beranger a construit un son parcours en dehors de tout cursus artistique dit classique.
Il se dit autodidacte, avec une recherche personnelle de technique d'expresssion.
Il a
commencé à exposer au milieu des années 90, en travaillant les figures faites en fer avec des techniques de forge, et tout type de soudure, chalumeau et eléctrique. Puis il a ajouté du bois.
Il n'a
jamais exposé en galerie, mais exclusivement dans des salons, expositions collectives et personnelles en compagnie de peintres, dans des ateliers d'artistes en région parisienne, en Bretagne et Normandie.
Mon parcours ma démarche
Rendre l’âme dans la figure

La beauté est le signe que la création à un sens
François CHENG

Né en 1968 à Saint-Nazaire, je vis dans le Cotentin depuis 1992.
Une enfance passée à courir dans la nature, entre les eaux douces de la Grande Brière
et les marais salants de Guérande. Ce dont je me souviens, c'est que très jeune j'étais fasciné par la beauté. La beauté m’a happé tôt. C'est sans doute comme ça que mon désir de sculpter est né, au début des années 1990. Sans formation artistique particulière, mais empli d’un vide à combler, mon regard s’est porté vers la sculpture, et s’est noyé dans les œuvres de sculpteurs de la figure tourmentée, comme Richier, Marini et Giacometti. Mes premières années de sculpteur furent une succession de déception, d'échec et de doute. De ces balbutiements maladroits est progressivement né quelque chose.
Comme une réponse évidente à ma quête existentielle, la pratique de la sculpture s'est peu à peu installée, ancrée, comme une nécessité, un pied qui me tenait debout, une béquille sur laquelle j'avais enfin appui. C'est dans la tentative permanente de représentation de l'intériorité de l'être, que mes figures prennent forme, dans leur défiguration presque. C'est dans ce presque, dans cet  à-côté, dans cet à-peu-près que la vérité jaillit, fugace et permanente. Le geste n'est jamais sûr et l'accident un bienvenu hasard, un combat que la maîtrise perd souvent cédant la place à l'invoulu, tant attendu, tant désiré.
Je ne cherche pas à représenter un visage ou un corps, mais plutôt à l’évoquer, pour y faire apparaître ce qui remue sous la peau, révéler ce qui est enfoui et tenter de rendre l’âme dans la figure.
Les matériaux que j'utilise aujourd'hui sont des matériaux pauvres, comme la sciure, la cendre, le ciment, le crin végétal, la poussiere... et ce mélange de matières organique et minérale est symbole de vie pour l'une et de mort pour l'autre. Ils sont comme  corps et âme.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire