mardi 16 juin 2020

Du 4 au 26 juillet : Jean-Jacques LAPOIRIE (ouvert le 14 juillet)



Arts Raden : les graphismes de Jean-Jacques Lapoirie

  • La galerie associative Arts Raden vient de rouvrir ses portes en accueillant Jean-Jacques Lapoirie. Ancien de l’école Boulle, sculpteur et graveur sur bois, Jean-Jacques Lapoirie s’exprime par dessin et par signes sur de toutes petites surfaces qu’il projette ensuite, sur de grandes plaques d’aggloméré. C’est ensuite au burin et à l’aide de gouges de différentes largeurs qu’il vient graver le bois, jouant des éclats, les exploitant à l’infini. « Ma démarche consiste à capter des gestes inconscients. Je perds mes repères tout en préservant les effets de surprise ». Les gravures se détachent sur des fonds préalablement couverts de jus d’acrylique qui trompent souvent l’œil du visiteur tant on croirait de la pierre ou du métal. « L’œuvre est un miroir, un révélateur. Mon objectif, c’est de rendre mes songes concrets et faire surgir ce qui est enfoui au plus profond de moi-même ».
  • Exposition à découvrir du 4 au 26 juillet, les samedis, dimanches et jours fériés de 15 h à 19 h et sur rendez-vous au 02 98 54 55 93 et 06 16 38 35 95. Galerie Ty Raden à Kerdréanton. Plogastel-Saint-Germain.

Texte de Yves DUCRET



Article de Laurence Prime Le Télégramme
Laurence Prime Le Télégramme








"La démarche créative est pour moi l’aventure de la rencontre de l’esprit et de la matière ; c’est le jeu de l’interférence réel-imaginaire.
L’œuvre est un miroir, un révélateur. Le choix de créer est le choix d’emprunter un chemin singulier qui parfois vous fait re-visiter et redécouvrir des lieux déjà parcourus, avec un regard différent.
Créer, pour moi, c’est rendre objet concret ce qui est songe, rendre visible et se rendre visi-ble, à soi-même d’abord, puis aux autres. C’est faire surgir ce qui est enfoui dans les profondeurs de l’esprit. C’est formuler le ressenti et le vivre avec une acuité plus grande. Créer, c’est aussi exprimer des choix. Nous sommes des êtres uniques mais appartenons à un même groupe humain, soumis aux mêmes influences, tous identiques et tous différents à la fois. La différence est le champ de ma recherche.
Mon travail est moins fondé sur des a priori de la raison que sur l‘intuition, moins sur l’intellect que sur le sensible, l’instinctif, qui me semblent des voies plus appropriées à la découverte" JJL

jj.lapoirie@orange.fr

http:/www.lapoirie-plasticien.com 

lundi 9 mars 2020

L'exposition peintures Soizic Thual, sculptures : Yves Béranger

                                                                 Un petit aperçu :
                                         peintures Soizic Thual, sculptures : Yves Béranger





dimanche 16 février 2020

ARTS RADEN fait sa rentrée : peintures, sculptures du 7 au 29 mars




Soizic THUAL


Soizic THUAL est née le 31 Janvier 1968 à Saint-Malo. Elle grandit à « La Passagère » sur les bords de Rance, un paysage à la fois terrien et maritime. Dès l’enfance elle travaille la terre. Se souvient des longues lignes parcourues par les machines agricoles qui faisaient demi-tour en haut des falaises avant de tracer un autre sillon : «L’espace à ce moment là, c’est la mer, avec ses tons gris et bleus, et toutes sortes d’écritures, de traces, laissées à marée basse quand elle se retire. » Interrogeant cette écriture, autant que la couleur et la matière, sa peinture est une quête assidue tout autant qu’un acquiescement au hasard et à la rencontre. Son cheminement est ponctué par quelques séjours où elle découvre les variations de l’eau et de la lumière : Angers en 1989, puis Cully en Suisse, et Lausanne de 1989 à 1992. En 1996, elle soutient une Maîtrise de Lettres-Modernes à l’université RENNES 2, puis entre aux ateliers des Beaux-Arts de Paris en 2000, où elle poursuit librement ses recherches jusqu’en 2005 avant d’installer son atelier dans la campagne de Combourg. 

La peinture de Soizic Thual emploie des moyens d’expression minimalistes.
Elle interroge la notion de presque-rien, éprouve les possibilités de figures simples : traits, griffures, signes graphiques, éléments géométriques…
La palette est restreinte : en dehors des couleurs terre, il y a essentiellement des bleus et des gris déclinés en touches épaisses ou laissant affleurer la trame de la toile. Les couleurs viennent d’un fond très lointain , des impressions d’une enfance passée au bord de l’estuaire de la Rance.


« J’aime le travail de peintres tels que Geneviève Asse, Cy Twombly, Robert Ryman et Pierre Soulages. »



                                                             site Soizic THUAL




Yves BERANGER

Yves Beranger a construit un son parcours en dehors de tout cursus artistique dit classique.
Il se dit autodidacte, avec une recherche personnelle de technique d'expresssion.
Il a
commencé à exposer au milieu des années 90, en travaillant les figures faites en fer avec des techniques de forge, et tout type de soudure, chalumeau et eléctrique. Puis il a ajouté du bois.
Il n'a
jamais exposé en galerie, mais exclusivement dans des salons, expositions collectives et personnelles en compagnie de peintres, dans des ateliers d'artistes en région parisienne, en Bretagne et Normandie.
Mon parcours ma démarche
Rendre l’âme dans la figure

La beauté est le signe que la création à un sens
François CHENG

Né en 1968 à Saint-Nazaire, je vis dans le Cotentin depuis 1992.
Une enfance passée à courir dans la nature, entre les eaux douces de la Grande Brière
et les marais salants de Guérande. Ce dont je me souviens, c'est que très jeune j'étais fasciné par la beauté. La beauté m’a happé tôt. C'est sans doute comme ça que mon désir de sculpter est né, au début des années 1990. Sans formation artistique particulière, mais empli d’un vide à combler, mon regard s’est porté vers la sculpture, et s’est noyé dans les œuvres de sculpteurs de la figure tourmentée, comme Richier, Marini et Giacometti. Mes premières années de sculpteur furent une succession de déception, d'échec et de doute. De ces balbutiements maladroits est progressivement né quelque chose.
Comme une réponse évidente à ma quête existentielle, la pratique de la sculpture s'est peu à peu installée, ancrée, comme une nécessité, un pied qui me tenait debout, une béquille sur laquelle j'avais enfin appui. C'est dans la tentative permanente de représentation de l'intériorité de l'être, que mes figures prennent forme, dans leur défiguration presque. C'est dans ce presque, dans cet  à-côté, dans cet à-peu-près que la vérité jaillit, fugace et permanente. Le geste n'est jamais sûr et l'accident un bienvenu hasard, un combat que la maîtrise perd souvent cédant la place à l'invoulu, tant attendu, tant désiré.
Je ne cherche pas à représenter un visage ou un corps, mais plutôt à l’évoquer, pour y faire apparaître ce qui remue sous la peau, révéler ce qui est enfoui et tenter de rendre l’âme dans la figure.
Les matériaux que j'utilise aujourd'hui sont des matériaux pauvres, comme la sciure, la cendre, le ciment, le crin végétal, la poussiere... et ce mélange de matières organique et minérale est symbole de vie pour l'une et de mort pour l'autre. Ils sont comme  corps et âme.