Soizic THUAL
Soizic THUAL est née le 31 Janvier 1968 à Saint-Malo. Elle grandit à « La Passagère » sur les
bords de Rance, un paysage à la fois terrien et maritime.
Dès l’enfance elle travaille la terre. Se souvient des longues lignes parcourues par les machines
agricoles qui faisaient demi-tour en haut des falaises avant de tracer un autre sillon :
«L’espace à ce moment là, c’est la mer, avec ses tons gris et bleus, et toutes sortes d’écritures,
de traces, laissées à marée basse quand elle se retire. »
Interrogeant cette écriture, autant que la couleur et la matière, sa peinture est une quête assidue tout
autant qu’un acquiescement au hasard et à la rencontre.
Son cheminement est ponctué par quelques séjours où elle découvre les variations de l’eau et de la
lumière : Angers en 1989, puis Cully en Suisse, et Lausanne de 1989 à 1992.
En 1996, elle soutient une Maîtrise de Lettres-Modernes à l’université RENNES 2, puis entre aux
ateliers des Beaux-Arts de Paris en 2000, où elle poursuit librement ses recherches jusqu’en 2005
avant d’installer son atelier dans la campagne de Combourg.
La peinture de Soizic Thual emploie des moyens d’expression minimalistes.
Elle
interroge la notion de presque-rien, éprouve les possibilités de
figures simples : traits, griffures, signes graphiques, éléments
géométriques…
La
palette est restreinte : en dehors des couleurs terre, il y a
essentiellement des bleus et des gris déclinés en touches épaisses
ou laissant affleurer la trame de la toile. Les couleurs viennent
d’un fond très lointain , des impressions d’une enfance passée
au bord de l’estuaire de la Rance.
« J’aime le travail de peintres tels que Geneviève Asse, Cy Twombly, Robert Ryman et Pierre Soulages. »
site Soizic THUAL
Yves
BERANGER
Yves
Beranger a construit un son parcours en dehors de tout cursus
artistique dit classique.
Il
se dit autodidacte, avec une recherche personnelle de technique
d'expresssion.
Il a commencé à exposer au milieu des années 90, en travaillant les figures faites en fer avec des techniques de forge, et tout type de soudure, chalumeau et eléctrique. Puis il a ajouté du bois.
Il n'a jamais exposé en galerie, mais exclusivement dans des salons, expositions collectives et personnelles en compagnie de peintres, dans des ateliers d'artistes en région parisienne, en Bretagne et Normandie.
Il a commencé à exposer au milieu des années 90, en travaillant les figures faites en fer avec des techniques de forge, et tout type de soudure, chalumeau et eléctrique. Puis il a ajouté du bois.
Il n'a jamais exposé en galerie, mais exclusivement dans des salons, expositions collectives et personnelles en compagnie de peintres, dans des ateliers d'artistes en région parisienne, en Bretagne et Normandie.
Mon
parcours ma
démarche
Rendre
l’âme dans la figure
La
beauté est le signe que la création à un sens
François
CHENG
Né
en 1968 à Saint-Nazaire, je vis dans le Cotentin depuis 1992.
Une
enfance passée à courir dans la nature, entre les eaux douces de la
Grande Brière
et
les marais salants de Guérande. Ce dont je me souviens, c'est que
très jeune j'étais fasciné par la beauté. La beauté m’a happé
tôt. C'est sans doute comme ça que mon désir de sculpter est né,
au début des années 1990. Sans formation artistique particulière,
mais empli d’un vide à combler, mon regard s’est porté vers la
sculpture, et s’est noyé dans les œuvres de sculpteurs de la
figure tourmentée, comme Richier, Marini et Giacometti. Mes
premières années de sculpteur furent une succession de déception,
d'échec et de doute. De ces balbutiements maladroits est
progressivement né quelque chose.
Comme
une réponse évidente à ma quête existentielle, la pratique de la
sculpture s'est peu à peu installée, ancrée, comme une nécessité,
un pied qui me tenait debout, une béquille sur laquelle j'avais
enfin appui. C'est dans la tentative permanente de représentation de
l'intériorité de l'être, que mes figures prennent forme, dans leur
défiguration presque. C'est dans ce presque,
dans cet à-côté,
dans cet à-peu-près
que la vérité jaillit, fugace et permanente. Le geste n'est jamais
sûr et l'accident un bienvenu hasard, un combat que la maîtrise
perd souvent cédant la place à l'invoulu, tant attendu, tant
désiré.
Je
ne cherche pas à représenter un visage ou un corps, mais plutôt à
l’évoquer, pour y faire apparaître ce qui remue sous la peau,
révéler ce qui est enfoui et tenter de rendre l’âme dans la
figure.
Les matériaux que
j'utilise aujourd'hui sont des matériaux pauvres,
comme la sciure, la cendre, le ciment, le crin végétal, la
poussiere... et ce mélange de
matières organique et minérale est symbole de vie pour l'une et de
mort pour l'autre. Ils sont comme corps et âme.
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